Hanna al Sekran, 2017

Acrylic and oil on wood, 36 x 37 cm

EN

Fatima El-Hajj, born in Lebanon in 1953, graduated from the Lebanese University’s Fine Arts Institution, the completed a second degree at the Leningrad Fine Arts Academy, and finally finished her schooling with a degree from the Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs in Paris. She then taught at the Beirut Fine Arts institute from 1985 (the year she was awarded the Picasso Prize in Madrid) until 2017. Since 1986, she has shown regular exhibitions in Lebanon, Spain, and France, as well as in other Arab countries where she is often recognized, such as Kuwait, the United Arab Emirates, Bahrain, Syria, Marrocco, and Qatar. Her work is present in the IMA’s permanent collections, among others.

“Her paintings show an absence of concession, a search for a personal world, for a harmony that is born from contradictory sentiments, between tranquillity and revolt, dreams and doubt. She paints most often in a large scale, on canvas or panels, as comfortable working with oils as with acrylics. As a colorist, she does not ignore the effects of her materials. Movement, light, and suggestions of form work together in her pieces, sometimes to the point of taunting abstraction. The exhibition “The Gardens of the Soul” offers a faithful summary of the work of Fatima El-Hajj, who is seen in her country as the fruits of her French schooling.

It is, however, important to note that, having been born and raised in the East, and as she lives there now, she has naturally known to stray from the “orientalist stereotypes” that are ultimately nothing more than a superficial glimpse of one culture upon another, with its inevitable distorted prism, and its received ideas. However, such a classification would be insufficient by far. We must instead find within her art a bridge between two worlds, the East and the West, the visible and the invisible, a style of painting that aligns itself with the universal goal of art."


Thierry Savatier, Blog le Monde

 

FR

Née au Liban en 1953, Fatima El-Hajj a obtenu en 1978 son diplôme à l’Institut des Beaux-arts de l’Université Libanaise, puis celui de l’Académie des Beaux-arts de Leningrad et enfin en 1983 le diplôme de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Elle enseigne à l’Institut des Beaux-arts de Beyrouth de 1985 (année où elle obtient le Prix Picasso à Madrid) jusqu’en 2017. Depuis 1986, elle expose régulièrement au Liban, dans plusieurs pays arabes où elle est connue et reconnue (Koweit, Emirats A. Unis, Bahreïn, Syrie, Maroc, Qatar…), en Espagne et en France. Son travail est présent dans les collections permanentes de l’I.M.A. entre autres.

 

« Il y a dans sa peinture une absence de concession, une recherche d’un monde personnel, d’une harmonie qui semble naître de sentiments contradictoires, entre quiétude, révolte, rêve et doute. Elle peint sur toile ou sur panneau, à l’huile comme à l’acrylique, souvent en grand format. En coloriste, elle ne néglige pas les effets de matière. Mouvement, lumière, formes suggérées s’accordent dans ses tableaux, au point, parfois, de tutoyer l’abstraction. L’exposition Les Jardins de l’âme offre une synthèse fidèle du travail de Fatima El Hajj qui est considérée, dans son pays, comme le fruit de l’école française.

Soulignons toutefois qu’étant née et vivant en Orient, elle a tout naturellement su échapper aux « stéréotypes orientalistes » qui ne sont finalement que le regard superficiel porté par une culture sur une autre, avec son inévitable prisme déformant, ses idées reçues. Pourtant, une telle classification serait par trop réductrice. Il faut plutôt voir dans sa peinture une passerelle dressée entre deux mondes, l’Orient et l’Occident, le visible et l’invisible, une peinture en accord avec la vocation universelle de l’art. »

(Thierry Savatier, Blog Le Monde)

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