Michelangelo Bastiani

FR

Né à Bibbiena, Toscane, Italie en 1979, Michelangelo Bastiani est un artiste florentin diplômé à l’Académie des beaux-arts de Florence. Il se déplace en Californie et à New York pour après rentrer en Toscane. Il a exposé dans la plupart des grandes villes italiennes, comme Rome et Florence, ainsi que dans toute l’Europe et les États-Unis, en particulier à Londres à la Saatchi Gallery, à Paris et Istanbul, ou bien encore à New-York à la C24 Gallery et à Palm Beach, parmi d’autres.

La comparaison entre la nature et l’artifice a toujours été un thème central de l’histoire de l’art: au fil des siècles, les artistes ont recrée le monde à travers l’objectif de leurs œuvres. Bastiani relève ce défi en régénérant le monde naturel à l'aide des mécanismes numériques les plus récents. Un processus artistique futuriste, combinant multimédia et objets réels, où l'œuvre d'art devient un lieu d'animation culturelle interactive, définissant une relation interpersonnelle plus forte entre le spectateur et la production artistique contemporaine.

Ses œuvres sont essentiellement des installations vidéo sur grand écran, des projections vidéo interactives et des hologrammes, qui se concentrent en particulier sur les éléments de la nature et l'état de la matière. L'eau est la clé de sa recherche depuis le début de sa carrière, visant à représenter un art en constante évolution. En raison de sa nature dynamique, l'eau a toujours été difficile à représenter. Bastiani parvient à surmonter cette difficulté grâce à une technologie d'interaction tangible, qui communique directement avec le spectateur: sa cascade numérique ne gardera jamais un débit constant, mais changera en fonction du mouvement du spectateur.

La nature se mêle à l'artifice : la force des éléments est présentée comme une sorte de paradoxe où la nature est piégée par la main de l'homme, mais entre-temps exaltée par son utilisation intelligente de la technologie. S'inspirant de la théorie holographique de Bohm selon laquelle "notre univers est un hologramme gigantesque et splendidement détaillé", l'artiste donne aux phénomènes naturels une nouvelle maison, en forme de bouteille en verre : un microcosme communiquant perpétuellement avec le public dans la vision d'une scène réaliste et cohérente. La vidéo interactive est un événement permanent où l'œuvre vit et change, ce qui donne lieu à des variables infinies. La relation entre l'œuvre et l'observateur devient plus forte, transformant ce que nous imaginons comme une visite traditionnelle "passive" en une visite active.

EN

Born in Bibbiena, Tuscany, Italy in 1979, Michelangelo Bastiani is a florentine artist who graduated from Florence’s Art Institute and later from the Academy of Fine Arts. He lived in California and New York before returning to Tuscany and has held critically-acclaimed exhibitions in the Italian cities of Florence and Rome as well as all around Europe, and the United States, in particular in London at The Saatchi Gallery, Paris, Istanbul, New York, and Palm Beach among many others.

The comparison between artifice and nature is a central theme in art history: artists over the centuries have recreated the world through the lens of their works. Michelangelo Bastiani accepts this challenge by regenerating the natural world with the latest digital mechanisms. A futuristic process of art, combining multimedia and real objects, where the artwork becomes a place of interactive cultural animation, defining a stronger interpersonal relationship between the viewer and contemporary art production.

His works are essentially video installations on large screens, interactive video projections, and holograms, focusing in particular on elements of nature and the state of matter. Water has been the key of his investigation since the beginning of his career, aiming to represent an ever-changing art. Just because of its dynamic nature, water has always been hard to represent. Bastiani is able to deal with this difficulty by tangible interaction technology, which communicates directly with the spectator: his digital waterfall will never keep a steady flow but will change depending on the viewer’s movement, as part of the kinetic process of the work.

Nature blends with artifice: the strength of the elements is performed as a sort of paradox where nature is trapped by the hand of man, but in the meantime exalted by his clever use of technology. Taking inspiration from  Bohm’s oleographic theory that “our universe is a gigantic and splendidly detailed hologram”, the artist gives natural phenomena a new home, shaped as a glassy bottle: a microcosm perpetually communicating with the audience in the vision of a realistic and coherent scene. The interactive video is a perennial happening where the work lives and changes, resulting in infinite variables. The relationship between work and observer becomes stronger transforming what we imagine as the traditional “passive” visit into an active one.